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PROGRAMMES

Symphonies itinérantes

SYMPHONIES ITINERANTES - residence 2024

​PROGRAMME 

  • Ludwig Van Beethoven - Symphonie n°1 en ut majeur op.21,, arrangement issus du recueil "Collection de sinfonies de divers auteurs arrangées à moyen orchestre" de Carl Friedrich Ebers (1818) 

  • Wolfgang Amadeus Mozart - Symphonie n°3 de Mozart en Mi bémol majeur KV18 

  • Joseph Haydn - Symphonie n°10 en ré majeur Hob.1:10 

En 1800, Beethoven a trente ans et est déjà un compositeur reconnu pour ses œuvres de musique de chambre. Mais à la création de sa toute première symphonie, cette dernière reçoit un accueil mitigé, jugée trop originale, voire désordonnée. A chaque époque, celles et ceux qui cassent les codes et cherchent de nouvelles voies, qu’ils soient compositeurs ou stars du rock, ont souvent interpellé, inquiété, mais aussi enthousiasmé leurs contemporains. Les musiciens de l’Ensemble Astrolabe, proposent de s’intéresser à ce qui a fait l’avènement de ces figures à travers trois œuvres de jeunesse de Beethoven, Mozart et Haydn, dans un format inédit.

On leur préfère parfois les grandes symphonies de la maturité, mais les œuvres de jeunesse ont ceci de touchant qu’elles sont pleines de promesses, de vivacité et possèdent déjà tous les ingrédients qui feront le succès de leurs créateurs. C’est le cas de la Symphonie n°1 de Beethoven, directe héritière de son Septuor. A l’époque, arranger des pièces symphoniques pour des formations réduites était une manière de les jouer dans de plus petits lieux avec les musiciens disponibles. C’est ainsi que vous découvrirez cette œuvre dans un arrangement de Ebers, qui exploite ainsi les timbres et les sonorités des instruments, qui se retrouvent alors dans des rôles de solistes et nous font entendre cette symphonie d’une toute autre manière. Autre éclat de jeunesse, c’est sûrement un Mozart espiègle, qui reprit une symphonie écrite par Karl Friedrich Abel et remplaça les hautbois par les clarinettes, si bien que pendant longtemps, les sources ne permettaient pas de savoir qui l’avait réellement composée. Comme un clin d’oeil aux facéties du jeune Wolfgang, les musiciens de l’ensemble Astrolabe ont eux aussi remplacé les hautbois par des clarinettes dans la symphonie de Haydn, pour une interprétation inédite. 

Alors que rester jeune est une préoccupation si contemporaine, que peuvent encore nous dire à ce sujet les jeunes Ludwig, Wolfgang et Joseph ?

musicien.nes

Ugo Gianotti, Federica Basilico - Violons

Morag Johnston, Anne-Claire Ferragu - Altos

Bertille Mas  - Violoncelle

Lucca Alcock  - Contrebasse

Théo Couillez, Lauriane Maudry - Clarinettes

Cyril Vittecoq, Théo Suchanek - Cor

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Un projet pour le territoire

 

Notre démarche d'exploration musicale et artistique s'inscrit donc dans une volonté de désacraliser cette musique en proposant une alternative aux versions pour orchestre symphonique. A travers cette démarche, nous souhaitons également pouvoir proposer des pièces reconnues du répertoire tout en restant accessibles et au plus près du public, nous ouvrant aussi bien à des salles de spectacle qu’à des lieux qui ne pourraient pas accueillir un orchestre en grande formation. Après un temps de résidence à l’automne 2024, ce programme est amené à tourner dans les communes des Côtes d’Armor à partir de l’été 2025. 

Suites de Danses

SUITES DE DANSES 

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presentation

Programme : 
Oeuvres de Vivaldi, Telemann, Geminiani, airs traditionnels bretons, irlandais et écossais.

A PROPOS : 

​Avec "Suites de Danses", l'Ensemble Astrolabe sort des sentiers battus en proposant un programme à la rencontre des cultures et des esthétiques : un voyage à travers le temps et l'Europe en explorant les suites de danses.

 

Gavotte, bourrée, sarabande, passepied, gigue.... Ces danses, organisées en suites, se formalisent à la Renaissance et seront largement exploitées par les compositeurs à l'époque baroque. Les compositeurs au programme, Vivaldi, Geminiani et Telemann, en ont intégré les codes pour enrichir leurs compositions, donnant naissance à leur suites pour orchestre. Ces noms de danses résonneront également d'une manière particulière pour les amateurs de musique bretonne. 

 

A travers ce programme, nous avons souhaité permettre la rencontre joyeuse et ambitieuse entre la musique baroque et les musiques traditionnelles, et rendre hommage à la richesse des musiques à danser, de l'Ecosse à l'Italie, en passant par la Bretagne et l'Allemagne. Car dans ce programme, tout est histoire d'héritages, de rencontres et d'inspirations mutuelles. Si Telemann, compositeur allemand, a pu composer sa suite pour orchestre, c'est parce que la musique de son époque était fortement influencée par les compositeurs italiens, dont Vivaldi. En Bretagne, la musique traditionnelle à danser a également été fortement influencée par l'introduction de la cornemuse écossaise au début du XXe siècle, à l'origine de nombreuses passerelles musicales.

 

A l'occasion de ces concerts, les musiciens de l'Ensemble Astrolabe invitent Jordane Guilloux, sonneur briochin de cornemuse et de uillean pipes à se joindre à eux.

 

Entrez dans la dañs !

JORDANE GUILLOUX

Cornemuses

Joueur de cornemuse sophistiquées tel que le uilleann pipes, le smallpipes et la cornemuse écossaise, Jordane Guilloux, originaire de la région de Saint Brieuc, trouve son équilibre entre le répertoire breton, écossais et irlandais.

 

En 2015, Jordane a été invité pour le Gordon Duncan Memorial dans le cadre du Piping Live à Glasgow. Après un an de formation, il a intégré le collectif Kreiz Breizh Akademi 7 "HED" sous la direction artistique d'Erik Marchand. La même année, il collabore au uilleann pipes avec Jean-Pierre Van Hees, virtuose de la musette baroque. Ils proposent quelques concerts autour du répertoire de Turlough O'Carolan ainsi que de contredanses baroque.

 

Depuis quelques années, Jordane pratique la musique de couple avec Yann Ewen L'Haridon en cornemuse écossaise et bombarde. Il est aussi membre actif et contribue à l'écriture musicale du bagad de Pommerit-le-Vicomte.

Professeur de ces cornemuses, il obtient le diplôme national professionnel de musicien ainsi que le diplôme d'état au Pôle supérieur de Rennes. Il enseigne au sein de l'association SKV à Saint-Brieuc , à Mûr-de-Bretagne, à l'école de musique de Carhaix ainsi qu'à Sonerion (fédération des bagadoù en Bretagne).

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GEMINIANI / CORELLI 

Résidence du 28 mars au 2 avril 2023, en partenariat avec les enseignants d'instruments à cordes du Conservatoire de Saint Brieuc

Le travail autour des oeuvres de Geminiani et Corelli, deux compositeurs italiens à cheval entre le 17e et le 18e siècle, permet à l’ensemble d’explorer la période baroque, une époque foisonnante dans de nombreux domaines. Ces deux compositeurs étaient également étroitement liés, car Geminiani était l’élève de Corelli, considéré comme l’inventeur du violon moderne. Ce concert sera l’occasion d’explorer cette filiation musicale.

Un projet atypique

Ce projet a été conçu à l'occasion d'un partenariat étroit avec les enseignants du conservatoire de Saint Brieuc. En effet, les musiciens de l'Ensemble Astrolabe (deux violons, alto, violoncelle, contrebasse, clavecin) s'associeront aux enseignants de cordes du conservatoire (violon, alto, violoncelle, contrebasse), sur instruments d'époque, dans le cadre d'une semaine de résidence au Conservatoire. Deux concerts tout public et un concert scolaire clôtureront cette semaine. 

PROGRAMME

- Francesco Geminiani, Concerto grosso en Do Majeur op.5 no°3 

-Arcangelo Corelli, Concerto grosso en Do Majeur op.6 no°10 

-Francesco Geminiani, Concerto grosso en Sol Majeur op.5 no°1 

- Arcangelo Corelli, Concerto Grosso en Sol mineur op.6 no°8 « pour la nuit de Noël »

 

Musiciens

 - Violons : Ugo Gianotti, Federica Basilico, Florence Dubreuil, Clarence Xavir-Carduner

- Altos : Morag Johnston, Anne-Claire Ferragu

- Violoncelles : Suzanne Wolf, Rémy Petit

- Contrebasses : Lucca Alccock, Anne Vauchelet 

- Clavecin : Baptiste Guittet

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septuors et octuors
 

Ces programmes s’inscrivent dans la volonté de mettre en miroir de grandes oeuvres du répertoire avec des oeuvres de compositeurs moins connus, tout en explorant le répertoire pour septuor et octuor sur instruments d’époque. Ils peuvent être envisagés individuellement ou comme un cycle, et amenés à s’enrichir de nouveaux programmes et de nouvelles oeuvres.

SCHUBERT / WITT
 

Programme : 

- Franz Schubert - Octuor en Fa majeur D.803

- Friedrich Witt - Septuor pour cordes et vents en Fa majeur

A propos du programme

 

Pour l’année 2022-2023, nous souhaitons poursuivre l’exploration musicale en nous intéressant à l’Octuor de Franz Schubert, composé en 1824, mis en miroir avec le Septuor pour cordes et vents de Friedrich Witt, composé en 1817. 

 

Cette démarche poursuit notre volonté, comme l’année précédente, de mettre en relation une œuvre d’un compositeur connu du grand public avec une œuvre d’un compositeur de la même époque qui a été, selon nous, injustement oublié. Ce programme est également une manière de pousruivre l’exploration de la formation musicale en septuor, déjà initiée en 2021 avec l’interprétation des septuors de Beethoven et Berwald. 

 

Nous avons conçu ce second programme en continuité avec le premier, car les deux oeuvres de Schubert et de Witt constituent l’héritage du septuor de Beethoven. En effet, l’oeuvre de Schubert est un hommage à la pièce de Beethoven de manière très assumée, tout en représentant une forme de modernité pour l’époque. La pièce de Witt quant a elle, est également inspirée de celle de Beethoven mais s’inscrit plus dans la tradition et dans les codes de la cour de Bavière. Enfin, cette formation instrumentale est aussi une manière de découvrir les timbres des instruments qui la composent et préfigurent l’avènement de la forme symphonie telle qu’on la connaît aujourd’hui. 

 

L’intérêt de cette démarche est multiple. D’un point de vue musical, cela nous permet d’explorer en profondeur une époque plutôt que de s’arrêter aux grandes pièces du répertoire.  L’intérêt est aussi pédagogique, car cette démarche permet aux spectateurs d’entendre des pièces ou des compositeurs qu’ils connaissent peut-être déjà sous un angle nouveau, tout en les intégrant dans un contexte historique et culturel plus vaste, afin de créer des passerelles entre le passé et le présent. 

 

 

 

AUTOUR DE BEETHOVEN ET BERWALD

Programme

- Grand Septuor de Franz Berwald

- Septuor pour cordes et vents de Ludwig Van Beethoven 

A propos du programme :

Ce travail résulte de la volonté de mettre en miroir une oeuvre connue du répertoire avec une oeuvre selon nous injustement oubliée. Composé à Vienne en 1799-1800, le Septuor de Beethoven peut sembler être au premier abord une oeuvre très classique, mais elle annonce néanmoins les évolutions stylistiques à venir. Écrit dans le style des sérénades et divertissements classiques tel qu’a pu en composer Mozart, l’oeuvre se compose de six mouvements, qui font chacun la part belle aux différents instruments. On y trouve les quatre mouvements de la symphonie classique (vif-lent-menuet-finale) avec, en plus, l’ajout d’un thème populaire varié et d’un scherzo. Le mélange de grandeur et d’intimité, de virtuosité et de légèreté a fait le succès du Septuor à tel point que Beethoven se plaignait que cette oeuvre faisait de l’ombre à ses oeuvres plus « sérieuses ».  Cette popularité amènera plusieurs compositeurs, comme Spohr, Schubert et Berwald à composer pour de grands ensembles de musique de chambre.

Compositeur et violoniste suédois, Berwald fait partie des musiciens influencés par le septuor de Beethoven. Il compose son propre septuor en 1828, un an avant de partir à Berlin où il espère poursuivre une brillante carrière de compositeur. Il n’en sera rien et il se reconvertira dans plusieurs types de métiers, sans cesser pour autant de composer. Son oeuvre ne sera véritablement reconnue qu’au XXème siècle, surtout en Suède. 

 

Néanmoins, dire que son Septuor est simplement une pâle copie de celui de Beethoven serait une grande injustice. En effet, la formation est la même mais la musique est très différente. L’évolution du langage musical en 28 ans est flagrante puisque l’expressivité des thèmes est soutenue par le lyrisme des instruments. La transparence de l’écriture et la fusion des timbres entre cordes et vents propre à Berwald font de cette pièce une oeuvre qui mérite d’être reconnue en tant que telle et pas seulement comme une curiosité musicale.

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